Atys Noel 2009

Joyeux Atys Noel a tous

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de Noel ;)

Histoire de Atys Noel

Titre : Le conte du Noël gourmand
Auteur: Valkin (aniro)

Il y a environ vingt années, deux guildes qui se vouaient jusqu'alors une haine infinie, arrivèrent enfin à trouver la paix.
Le baron matis Kaldon et le chef des traqueurs Kuon Fu-Jin s'affrontaient depuis si longtemps qu'ils en avaient presque oublié la raison pour laquelle ils le faisaient.
Mais une trêve pu être conclue lorsque d'un geste noble, Kuon Fu-Jin porta secours à Madini, la fille du baron, en détresse au milieu des primes racines.
Le baron, reconnaissant, promit aux traqueurs que jamais plus ils ne lutteraient les uns contre les autres dans d'atroces batailles sanglantes.
Puis l'hiver arriva et les fêtes de Noël avec lui.
Le baron Kaldon jugea bon de faire envoyer un immense convoi de cadeaux à Kuon Fu-Jin et à ses disciples afin de les remercier d'avoir sauvé sa chère et tendre fille.
Les caravanes partirent donc au petit matin et l'on décida de prendre le chemin le plus sûr pour atteindre la jungle en traversant les charmantes contrées des lacs.
Mais c'était sans compter sur la mesquinerie des trykers.
En effet, de vils brigands en quête de richesses surgirent de nulle part et prirent d'assaut le convoi.
Les gardes matis désemparés tentèrent en vain de leur expliquer que tous ces cadeaux étaient destinés au traqueur Kuon Fu-Jin, mais les trykers avides ne voulurent rien entendre et emportèrent avec eux la précieuse cargaison.
De retour à leur campement, les pillards entreprirent d'ouvrir leur beau butin et découvrirent un assortiment de friandises toutes aussi appétissantes les unes que les autres.
Si leurs bourses demeurèrent vide, leurs estomacs par contre furent bien rempli par de savoureuses confiseries matis d'un goût à la fois raffiné et exquis.
Mais au lendemain de Noël, un guetteur vint inspecter le campement qu'il trouva étrangement silencieux et fut surpris de constater qu'il était parsemé des cadavres de toute la horde.
Le baron avait empoisonné chaque friandise.

La morale de cette histoire est qu'il ne faut jamais ouvrir un cadeau qui ne nous est pas destiné... Surtout s'il provient d'un matis !

Titre : Un soir d'Atysoël ordinaire
Auteur:
Siel(aniro)

La fyrette piochait sa peine dans le sol sableux.
Sa vie lui semblait depuis quelque temps fade et monotone.
Lorsque le soleil commença a disparaitre derrière les dunes, elle stocka à l'étable de Dyron les fibres et les écorces récoltés, pas le temps ni l'envie de forger.

Ce soir elle n'utiliserai pas de tp kami pour rentrer à Pyr, cela lui causait toujours un pincement au coeur, et puis elle avait besoin de réfléchir, pour ça rien de mieux qu'une bonne marche dans le désert.
Oui elle était en âge de se marier, depuis plusieurs années de Jena même.
Et alors étais ce sa faute si elle n'avait pas trouvé homin à son pied?
Il falait repeupler Atys disait certains
Ha les bébés ne sortent pas des psyko ou des stinga.
Si elle continuait, elle allait finir vieille homine.

Elle arriva finalement à Pyr à la nuit tombé, le corps fourbu mais l'esprit allégé.
Un vilain crachin s'était mis à tomber, et elle fila se réfugier dans son 2 pièces, venelle des mineurs.
Hé oui c'était la nuit d'Atysoël,
pas tous les jours que ça arrive non plus.
Pour l'occasion elle avait préparé la veille un yubo farci.
Pendant qu'il chauffait elle déboucha une bouteille de shooki (un petit cru de 2532, une année très réputé, surtout pour son degré, mais c'est à cela qu'on reconnaît la bonne shooki)
elle ne l'avait pas joyeuse ces derniers temps, mais bon cela la réchaufferai,
car il faisait particulièrement froid ce soir sur Pyr et elle ne devait pas compter sur ses voisins du dessous, un couple de réfugiés Matis, pour lui chauffer le plancher.
D'ailleurs un chant se mit à résonner à travers la cloison:
"Mon beau Cratcha
Roi des Forêts!"

L'air était toujours dans sa tête alors qu'elle terminait son yubo et entamait une troisième bouteille de shooki.
Elle se coucha voluptueusement, tétant sa bouteille
et en s'endormant l'esprit flottant elle se rappela un vieux conte d'Atysoël.
"Il était une fois..."

Titre : L'Esprit de Noël
Auteur:
Tomelin(aniro)

Un vieux tryker, un bonnet défraîchi sur la tête, tellement élimé par les années de Jena qu'on distinguait les cheveux gris sous le tissu, alignait tranquillement des paires de bottes de tailles différentes devant un des hublots de son appartement. Il sifflotait, le cœur empli de joie en cette nuit particulière. L'appartement était étrangement calme à part les ronflements sortant des hamacs dans les pièces d'à côté.
Il s'installa confortablement sur un des sofas, se versa une rasade de psykopinthe et, contrairement à ses habitudes, sirota son verre tranquillement, repensant à une certaine nuit...

La neige tombait sur la jungle, tantôt aussi douce qu'une caresse, tantôt aussi cinglante que la main d'une homine offensée.
Tomelin cligna des yeux sous l'action conjuguée des flocons qui battaient son visage selon les humeurs du vent et du voile d'une éclatante blancheur posée sur l'humus.
Il venait d'arriver dans le Pays Malade et le voyage par le téléporteur karavan le mettait toujours autant de mauvaise humeur.
- « Par les tétons glacés de Jena, toujours aussi froids, impersonnels ces sauts...  », grommela-t-il, un nuage de vapeur sortant de la bouche.
Il baissa les yeux et remarqua devant lui, Varixia qui le regardait étrangement, la tête légèrement penchée sur le côté. Il sentait que le cerveau de sa fille était en train de s'emballer et que des idées inattendues et déconcertantes allaient débouler d'ici peu.
- « Popa ? »
- « Oy la Ptiote ? », tout en pensant que c'était parti.
- « Ch'est quoi tétons ? » demanda-t-elle en parfaite gamine sauvage ingénue.
Les ennuis commençaient... et les questions étaient toujours... surprenantes.
- « Hé biiieeeen... les tétons... les tétooonns... c'est... ca... sous tes poils... »fit-il en montrant du bout de sa hache les formes de la jeune homine peu cachées par l'armure moyenne.
Tomelin jugea que la gamine était en proie à une intense réflexion vu l'angle de sa tête.
- « Et Grena mettre tétons dans bière...comme les glachons ? Ronron pouvoir faire pareil dans lait ? »
Un silence pesant s'abattit sur la neige molle. Des visions de bière et d'homines dévêtues traversèrent rapidement l'esprit de Tomelin. Celui-ci secoua la tête.
- « Ronron... il va vraiment falloir que nous ayons une discussion sérieuse ! », dit-il.
- « Greuu ! », fit-elle pour seule réponse.
- « Bon ! On va la faire cette gromenade ? », demanda-t-il pour changer de sujet, « euh.... promenade. »
- « Ouaiiiis ! Gromenade ! », cria-t-elle tout en commençant à courir autour de lui, « Et Ronron veut joujou ! Ronron veut miam joujou Staro. »
Tomelin s'élança, le manche de la hache bien en main.
Jena ! Qu'est ce qu'il pouvait détester ce pays. Déjà l'été, c'était un labyrinthe sinueux dont tous les chemins se ressemblaient. Mais alors en hiver, avec la neige...
Ils cherchèrent longtemps le joujou de Ronron, mais la neige et le vent rendaient la tâche difficile.
Le ciel commença à s'assombrir mais cela était trop tôt dans la journée. Le vent se leva un peu plus, forcit puis se transforma en bourrasque. Le rideau de neige devint plus épais, cinglant les visages au point de les rendre rouges. Ronron restait le plus souvent derrière son père, se protégeant un peu des rafales qui plongeaient vers les deux trykers. Il devenait dur pour eux de trouver leur chemin.
Un son cristallin sembla percer de la neige qui tombait. Comme un bruits de clochettes. Tomelin leva la tête vers le ciel puis la secoua. Sûrement des stalactites de glace qui tintaient en haut des arbres.
La bourrasque forcit, elle aussi, pour se transformer en blizzard. La neige tombait drue, en gros flocons.
A nouveau ce son si particulier. Une fois encore, Tomelin leva la tête. Une trouée plus calme dans les rafales, le ciel devint un peu plus clair. Le tryker distingua une longue forme. Il s'arrêta brutalement, se frotta les yeux puis se retourna vers Varixia qui venait de le percuter.
- « Tu as vu la Ptiote ? », demanda-t-il, « là-haut dans le ciel ? »
- « An... Ronron regarder ses papattes ! »
Tomelin reprit sa course. Troublé, il repensa à ce qu'il avait vu.
Une carriole sans roue, posée sur des planches et tirée par des raspals. Dedans, un drôle de personnage au corps presque intangible, grand, bleu, coiffé d'un bonnet rouge ourlé de fourrure blanche.
On ne voyait pas à un mètre. Et finalement c'est Staro qui les trouva et non l'inverse. La rencontre fut brutale, mortelle... quelques minutes d'un combat perdu d'avance, à l'issue inévitable. Rapidement deux corps gisaient sur la neige, des fleurs écarlates éclosant tout autour d'eux. La vie s'écoulait au rythme des goutes de sève qui s'échappaient de leurs blessures.
Dans une vague inconscience rougeâtre, Tomelin distingua à nouveau l'être au bonnet rouge. Celui-ci se pencha vers lui, un grand sourire aux lèvres.
- « Ronron... », murmura d'une voix quasiment inaudible le tryker, avant de partir dans un maelström noir...
...On lui léchait le visage. Il ouvrit doucement les yeux et, petit à petit, le noir fit place à une lumière orangée. Au-dessus de lui, le visage de Ronron, légèrement inquiet, en train de lécher ses joues.
Il se leva lentement, grimaçant de douleur tellement son corps lui faisait mal, s'essuyant au passage les joues abondamment mouillées.
- « Popaaaaa ! », fit la gamine, « Ronron faire léchouilles pour réveiller toi, mais le grand bleu, là, le 'orai choigner nous. »
Tomelin regarda autour de lui. Ils se trouvaient dans une hutte zorai. De l'autre côté, un zorai l'observait, le masque impassible.
- « Lui trouver nous devant sa hutte, Popa ! Lui s'occuper de nous ! », continua Varixia, visiblement excitée.
- « Grytt ! », lâcha Tomelin, accompagnant ses paroles d'un hochement de tête.
Pour toutes réponses, le zorai prit une écuelle, remplit celle-ci d'un ragoût de viande et de légumes fumant et la tendit à Tomelin. Varixia reniflait le plat avec méfiance.
Le tryker mangea en silence, attendant patiemment le temps où il pourrait parler. Il reposa son écuelle, ragaillardi par la nourriture chaude.
- « Merci encore pour votre aide Nair-zorai ! J'ai une question ? »
Un silence que le tryker finit par prendre pour un assentiment.
- « Il m'a semblé entendre des sons surprenants et voir un être tout aussi bizarre ! », déclara Tomelin, tout en décrivant ce qu'il avait vu et entendu, « Peut-être savez-vous ce que c'est ? Ou qui c'est ?  »
Le tryker crût distinguer un sourire sous le masque.
- « Tu as croisé un kami, petit être des Lacs, un kami particulier ! L'Esprit de Noël ! », répondit le zorai, avant de se taire.
Tomelin et Varixia attendirent patiemment, sachant que le zorai parlerait quand il en aurait envie.
- « C'est un esprit particulier, qui n'apparaît que très rarement. Un esprit d'amitié et de partage. Et rares sont ceux qui ont pu le croiser ! Tu as eu de la chance petit être ! Une chance indicible ! »
Le zorai se tut à nouveau.
- « Laisses sa puissance et son énergie t'imprégner en cette nuit. », fit le zorai.
Celui-ci se leva, chercha dans un petit coffre et ramena une paire de bottes qu'il plaça devant la porte.
- « Ce soir, tu devras mettre tes bottes devant la porte. C'est une tradition le jour de l'Esprit de Noël. Si ton cœur s'est ouvert à sa puissance, tu auras peut-être un cadeau. »
Tomelin déposa ses bottes, imité par Varixia, plus quand même pour ne pas froisser leur hôte que pour autre chose. Puis ils passèrent une bonne partie de la nuit à discuter de l'Esprit de Noël et de ce qu'il représentait. Ronron somnolait à côté de son père, sa tête sur les genoux de ce dernier. Tomelin caressait négligemment les cheveux de la Ptiote. Puis la fatigue de la journée eut raison de tout le monde et chacun s'allongea pour la nuit.
Tomelin ne dormait pas, perturbé par les évènements. Puis, pris d'une inspiration subite, il tâtonna à la recherche de sa ceinture et dégagea de leur fourreau deux dagues ondulantes délicatement ouvragées. Il se leva discrètement et glissa les dagues dans les bottes du zorai. Puis il se rallongea et finit par s'endormir.
Dans la pénombre, sous le masque, un zorai souriait avant de sombrer lui aussi dans le sommeil.
Le lendemain Varixia se leva la première et poussa un cri de joie.
- « Popaaa, regardes ! Un grubo ! Un grubo de noël ! »
Tomelin écarquilla les yeux et regarda en direction des bottes. Ronron, les yeux brillants, était déjà en train de lécher un yubo vivant, terriblement apeuré, enserré entre ses bras. Puis il regarda vers ses bottes et eut la surprise d'y découvrir une paire de dagues zorai de grande qualité et tout aussi finement ouvragées. Il regarda le zorai qui était en train de sourire.
- « l'Esprit de Noël, petit être ! », fit celui-ci laconiquement, « L'esprit de Noël ! »...


Le tryker sortit de sa rêverie, se rendit compte que son verre était presque sec et décida d'aller se coucher, non sans avoir glisser quelques friandises dans les bottes.
Le reste, c'était l'affaire de quelqu'un d'autre.
Le lendemain, il fut réveillé par les cris de joie de la nombreuse marmaille et des adultes réunis chez lui pour l'occasion. Il se leva, le bonnet toujours vissé sur la tête, enfila un vieux pantalon Ry-Lithen de couleur bleue et rejoignit le groupe. Les enfants battaient des mains et les adultes riaient.
Devant le hublot, les bottes étaient garnies de cadeaux et de sucreries. Il se mêla aux enfants, joyeux, comme il le faisait maintenant depuis cette nuit dans le Pays Malade.
Une chose le turlupinait encore malgré toutes ses années.
Il se demandait comment l'Esprit de Noël faisait pour remplir les bottes dans son appartement submergé...

Titre : Sa doit etre un Esprit ce Atysoel !
Auteur:
Ouragant(aniro)

Nous devon être l'été ou l'automne 1482,par un épais brouillard qui ne présage rien de bon, nous suivons l'arc en ciel,de toutes façons nous n'avons plus rien à perdre.
Grâce à un mystérieux pouvoir nous étions saint et sauf, est emporté loin des griffes de kitins.
Mamie me retenez par les cheveux , languissante elle capitula .
je désiré qu'une chose rejoindre tous les enfants du camps au près du feu là ou les anciens en cette période nous raconte leurs périples, à travers le désert l'exode de notre tribu.
D'année en année ma compréhension des évènements passés ce fessait plus juste dans mon esprits.
Le vieux Fyros poursuivis sont récit et me jeta un regard de complicité.
Et il raconta...

Nous avons revue le jour dans les dunes de l'exil qui porte encore sont nom .
La troupe ce mit en marche sans regarder derrière, silencieuse, une longue marche les attendais.
A la tête une poignée d'homin déterminés à braver tous les dangers , de toute façons qu'avait t'ils à perdrent le malheur était derrière eux.
Le vent souffle au dehors et les abris de fortune ne sont pas solide,certaine nuits sont froides ,mais personne ne ce plaint,avancés pas s'arrêter leurs but marcher, marcher encore pour oublier.
Oublier ceux qu'ils ont laissés derrière ,enfant ,frère ,sœur ,père ,mère.
Les plus jeunes s'adonnent à la chasse aux Timaris et leurs visages reflètent petit à petit de l'espoir mêlé de fierté, à chaque prise c'est de la nourriture pour toute la tribu.
Nous avons traversés le couloir dévasté , le Canyons Interdit, couper à travers chemin qui nous a permis de traverser toutes cette sciure brulé ou rien n'est utile .
Mais la traversée de ces lieux maudit nous avait apportés le feu que nous gardions comme le précieux don de cette terre dévaster .
A la recherche d'un lieu d'accueil une terre propice à l'agriculture qui nous permettrais de vivre une nouvelles vie, puis d'oublier.
Coucher à la belle étoile le manque d'abris fait que certain matin nous sommes trempés humiditées.
Marcher encore de long mois ,traverser la chaine du sud !

Nous nous sommes enfin établie dans les dune du bas.
Un oasis ,de belles terres et sont cul de sac nous permette de voir venir l'ennemie par un seul endroit.
Alors chaque année en cette période nous commémorons cet instant par une fête.
Ce jour est un jour de fête chaque homin regagne sa tribus d'origine et pendant quelques jours consécutif nous allons chanter ,danser ,partager ,s'écouter dans un harmonie amour fraternelle.
Chez nous au milieux du camp se tient un grand feu qui devras bruler six jours, tout le monde s'y est préparé depuis longtemps.
Le matin la dernière génération aura le privilège d'aller à la chasse pour nourrir toute la tribu sous le regard envieux des plus jeunes qui attendent leur tours .
Nous avons appris plus tard que partout sur d'Atys beaucoup avait survécus grâce à l'arc en ciel et avais pût comme nous s'échapper à un destin tragique des les primes racines.
Mais la pendant six jours les échanges de présent se ferais pour ne jamais oublier d'où nous sommes partis et ou nous sommes arrivées .
Des joyeux éclats de rire ,conte ,vieux poème,chant, émergerais de toute part sur toute la planète.
De temps à autre cependant, tout ce vacarme cesse ,soudain pendant quelques minutes un ancien raconte...
A la tombée de la nuit, les jeux s'arrêtent ,le son décroit pour laisser place au panier qui passe de main en main avec du pain, viande grillé , gâteaux et autre friandise.
Les rafraichissement ne sont jamais bien loin la bonne humeur règne!
Beaucoup comme je vous l'ai dit on échappés à tout ceci ,certaine tribu l'on appelé Atysoël aller savoir pourquoi !
je crois que c'était le non d'un des guides peu être...

Toujours est t'il ,rappelons nous que dans les temps anciens les plus forts ont portés les plus faibles ,ils ont partagés leurs nourritures ,leurs blessures ,leurs peines et enfin maintenant ils partagent leurs joies.

Sa doit être un Esprit ce Atysoel qui renferme tout cela ...

Titre : La légende du Labyrinthe des Lutins
Auteur:
Nymphea(aniro)

« Approchez, approchez ! Et installez-vous autour du feu ! Car c’est sous les étoiles que je vais vous conter ma légende préférée : celle du Labyrinthe des Lutins…

Peu après l’installation des Matis sur les Nouvelles Terres et la création de la ville d’Yrkanis, Ciello Socho, cartographe royal de Yasson, partit explorer les contrées du nouveau Royaume. Le blanc manteau de l’hiver recouvrait déjà le sol de son immensité, rendant les voyages plus périlleux encore, mais rien n’aurait pu retarder le départ du jeune Matis. Après des jours et des nuits d’une marche épuisante, il atteignit une zone totalement inconnue et, malgré ses précautions, ne tarda pas à s’y perdre. Il faut dire que cette région était un véritable dédale, et le tracé hasardeux de ses chemins relevait davantage d’un écheveau emmêlé que de ceux d’une contrée civilisée.

Bientôt, l’inévitable arriva : Ciello se retrouva encerclé par une bande de gingos, visiblement fort peu impressionnés par sa magnifique pique délicatement ouvragée. La meute affamée se jeta sur lui dans des hurlements saisissants, et il ne dut son salut qu’à l’arrivée impromptue d’un groupe de trykers gesticulant et criant, qui jetèrent sur les bêtes incrédules des nuées de boules de neige.

C’est blessé et à demi conscient que le jeune Matis fut transporté à travers le labyrinthe naturel jusqu’à un genre de petit village à demi enfoui sous la neige. Là, il fut soigné et nourri par ceux du petit peuple et, grâce à leurs soins attentionnés, il put se lever après quelques jours seulement.

Il rencontra alors le maître du village, un très vieux Matis à la longue barbe blanche, tout de rouge et blanc vêtu. Autour de lui grouillaient des trykers portant tous le même chapeau de tissu rouge orné d’un gros pompon. Le Matis était visiblement un riche commerçant, car les trykers à son service s’empressaient de fabriquer pour lui les choses les plus belles qui soit, du délicat tissu brodé au petit flacon d’un parfum des plus subtils, en passant par l’épée au manche en bois précieux, ciselé avec délicatesse.

Ciello tenta vainement de convaincre cet étrange homin de venir habiter Yrkanis et de se mettre au service du Roi Yasson. Celui que les trykers du village appelaient « Ser Atysoël » se contentait de sourire et de répéter que sa place était ici et nulle part ailleurs.

Quelques jours plus tard, Ciello Socho prépara son balluchon, et fit ses adieux à Ser Atysoël et à la troupe de lutins joyeux qui travaillaient pour lui. Il fut conduit hors du labyrinthe sur un traîneau tiré par quatre caprynis, sous la neige tombant à gros flocons. Les yeux à demi fermés à cause de la neige cinglant son visage, Ciello ne vit pas le traîneau s’élever dans les airs et traverser en ligne droite la région. Quoique… peut-être le vit-il, mais sa raison l’empêcha de le croire…

Ciello Socho, le cartographe royal, baptisa cette nouvelle région « Le Labyrinthe des Lutins », en souvenir des trykers qui l’avaient sauvés là-bas. Mais jamais il ne parla à personne de Ser Atysoël et de son mystérieux village surgi de nulle part… Qui l’aurait cru ?

Titre : Exka music
Auteur:
Exkaa(aniro)

Enfin une histoire
Une histoire d' un soir
Que je vais conter
Pour te faire triper

Tu as des amis
Kara ou Kami
Est ce une raison
Pour changer de ton

Enfin 2009
On a koi de neuf
Bientot 2010
Et encore sur Atys

Un bon script un bon splif
Moi tout ske j' aime c pex sur Atys
Et voila noel
On se la fait belle
Meme si té pas belle
Tu seras une miss

Le jeux c 'est bien
Tu en a conscience
La vie, ta vie
C' est une confidence

Et pour l' accepter
Je doit preciser
Que ce ke tu fais
D'autre l' on deja fait

Hé voilà noel
Koi ou la changé
Mais Atys est belle
Il faudrait la conter

Un bon script un bon splif
Moi tout ske j' aime c pex sur Atys
Et voila noel
On se la fait belle
Meme si té pas belle tu seras une miss

Si tu es matis
Et meme si tu glisse
Nous te releverons
Car là c noel
On ce la fait belle

Si tu es Tryker
Shoot pas l' afk
Si t' as pas compris
Ben c kté moisi

Le jeux c 'est bien
Tu en a conscience
La vie, ta vie
C' est une confidence

Un bon script un bon splif
Moi tout ske j' aime c pex sur Atys
Et voila noel
On se la fait belle
Meme si té pas belle tu sera une miss

Mais pour l' accepter
Je doit preciser
Que ce ke tu fais
D'autre l' on deja fait

Et bien pour Noel
On ce la fait belle
On dit ske l' on pense
Et sans confidences

Meme les GM
J' sais pas si tu aime
Moi ils m' ont bannis
J' suis pas en sursie

Ok daccord
Vont un peut fort
Pardonne leur car
Ils n' ont pas tord

Et tu te la fait belle
Et meme si té une brelle
Voilà c noel
Et je t' ensorcelle !

Il ya pas de mal
A faire de l' hexadecimal
Mais je vais te conter
Ske j' vais te répéter

Un bon script un bon splif
Moi tout ske j' aime c pex sur Atys
Et voila noel
On se la fait belle
Meme si té pas belle tu sera une miss

Moi tu m' a bannis
Je n' ai pas compris
Car je ne fait pas
Ce ki est inderdit

Et meme si je monte
redonne moi mon compte
Car je n' ai rien fait
Et parfois c vrai

Un bon scritp un bon splif
Moi tout ske j' aime c pex sur Atys
Meme si c normal et ke ça fait mal
On sera tous là pour pex sur Atys !

Rap Atys Melodia yeah

Exka: pour la rythmique: poum poum ta poum poum...ta...poum poum poum ta poum poum..ta...etc

Titre : Papa Atysoel est une ordure
Auteur:
Radamanthe(aniro)

Il était une fois, une bande de homins frustrés de la réussite des autres qu'ils avaient décidé d'asservir ou détruire tous les autres, il n'y avait de place que pour eux dans leur projets, voulant tout dominer même s'ils devaient rester les seuls sur Atys.
Alors Papa Atysoel est descendu sur l'écorce et leur a fait plein de cadeaux afin que leur entreprise destructrice réussisse, qu'ils soient mieux équipés que les autres pauvres homins qui travaillaient sur l'écorce à la sueur de leur front depuis des cycles pour avoir ce qu'ils avaient.

Morarilé : Si tu crois qu'être sage va te faire entrer dans les bonnes grâces de Papa Atysoel tu te fous le doigt dans l'oeil, Papa Atysoel est une ordure qui ne fais de cadeaux qu'aux ripoux. Te fatigue pas à faire une liste si tu as été gentil, tout ça n'est qu'un conte pour aveugles.

Titre : La veille de Noël
Auteur:
Eleaforest(aniro)

Ce matin là , Les enfants crièrent de joie en voyant Yrkanis recouvert de son manteau blanc. Une bataille de boules de neige s'en suivie. Paf! Une homine, accompagnée d'un yubo, fut atteint en plein visage. Surprise, elle mit la main à son dos, voulu attraper sa pioche, sourit , ramassa la boule et la renvoya sur Nimet, une fyrette blonde à couette, qui resta bouche bée. L'homine éclata d'un rire contagieux avant de retourner sur cet avant post de neige où elle surveillait la jeune classe. Kyuso, qui portait un masque très coloré à l'occasion des fêtes, posa sa boule de neige sur la plus grosse que Nimet avait réussi à faire. Une matisse aux cheveux bleus planta des branches pour former les bras. Un tryker, assis sur les épaules de Kyuso, posa deux coquillages de la Loria en guise d'yeux avant de dessiner un sourire . Elle attendit qu'un fyros ai enroulé son écharpe verte et rouge autour du cou, et, sortit de son sac un étrange chapeau noir qu'elle déposa délicatement sur ce qui était la tête de l'homme blanc.

L'après-midi, ils se mirent en route. L'homine était décidée de les emmener à TowerBridges. Ils passèrent par le chemin des écoliers qui longent le vide, côté gauche de la route, et qui évite les ragus et gingos. Ils saluèrent les Graines vertes au passage. La route fut longue: les enfants tentant d'attraper l'Ora près de Natae, ou encore de ramasser quelques zun près du spot de Bodokin, espérant faire de jolis amplis. Arrivés à TB, elle les fit s'asseoir et guetter la zone. "roh regardez les kinchers ont trouvé un arma comme proie. Que faut-il faire pour les éloigner quand on pioche pas loin? " Ida, la trykette, dit "euh courir?", un jeune matis ajouta "vers le camp", Nimet "lui lancer sa pioche?", le zoraï "faire peur à l'arma?" L'homine eut le temps de leur indiquer les spots de forage, où placer leurs toub pour qu'ils n'attirent pas des torbacks, où ramasser les plantes médicinales le long de la falaise.

Rentrés en ville, un vieux matis, passant par là, entendit les enfants chantonner autour d'un feu "on a vu des kami healer des pro-kara...je n'ai pas peur ...". Il porta un large sourire. Mais où donc ce yubo avait-il trouvé ces étranges cornes et ce chapeau rouge? Il avançait en tortillant du popotin et s'assit aux côtés du bonhomme de neige que certains enfants regardaient fièrement pendant que d'autres, comme Kyuso, guettaient la danse des flammes.qui, dans la nuit, scintillaient sur le manteau blanc. L'homine, plongée dans ses pensée, en fut sortie par une voix qui n'appartenait à aucune des races de l'Ecorce, une voix qui était aussi familière à leur mémoire que celle des karavaniers, une voix dont le timbre était aussi apaisant que celui des gardien kami. Les yeux des enfants se fixèrent sur le bonhomme de neige qui sourit. Et, il commença à conter:


******
Fulvio, un noble matis était connu comme l'un des plus grands crafteurs d'Atys, mais, aussi des plus hautains et avares. Toujours en colère, il faisait fuir les plus courageuses des bonnes âmes. Cette colère redoublait à l'approche de Noël, la simple idée d'entendre la joie l'énervait. Pauvre Cian! lui dont les bottes de première manufacture étaient trouées à plusieurs endroits à force d'échapper aux aggros, lui qui était, en cette période, le souffre douleur du cruel Fulvio. Le noble, lui, était vêtu d'une noble armure noire ornée de broderies violettes. Il regardait son serviteur qui venait de l'invité pour le repas de Noël..."certainement une idée farfelue de sa femme" avait pensé Fulvio. En seul réponse, il exigea une liqueur de shooki préférant noyer sa solitude. Il avait eu un ami, Salvio, avec qui il avait parcouru Atys pour dégoter quelques loots ou matières premières suprêmes. Un jour, son ami prit la route d'une racine dans les Landes et ne revint.

Cette année, Fulvio va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier....

Tout commença la veille de Noël. Fulvio rentrait chez lui avec un stock important de suprême acquis à un prix imbattable. Mais, ça ne le rendait pas plus heureux pour autant, lorsque, le spectre de Salvio lui annonça la visite d'esprits durant sa nuit. Fulvio n'en croyant rien, se coucha comme à son habitude dans un froid glacial avec, comme seule lumière, un sort de sommeil retenu dans une bouteille. Un étrange bruit se fit entendre, il se rassura pensant que c'était encore un rat mais une lueur apparut dans sa chambre.

De cette lueur apparut un tryker qui portait un air jovial. Fulvio se reconnu en un jeune apprenti au sein de son ancienne guilde. Il était bavard et plein d'humour. Il taquinait ses camarades et ses pitreries les faisait éclater de rire. C'est à cette époque qu'il tomba amoureux de Delia. Elle aimait décorer le sapin et faire des bonhommes de neige. Elle aimait chasser, le healer. Ils étaient très complices. Elle se sentait rassurée, protégée. Les loots ainsi récoltés permirent à Fulvio d'avancer dans ses recherches. Chaque nouveau succès, l'encourageait à approfondir ses connaissances. Peu à peu, il délaissait Delia. Elle, désireuse d'enfant, de ballade en amoureux, lui en toucha un mot. Mais, rien n'y fit. Il voulait trouver la recette des plus beaux amplis. Un soir, en rentrant chez lui, elle était partie laissant sur son chevet un médaillon. Fulvio serra très fort ce fameux pendentif qui ne l'avait jamais quitté. Son coeur lui fit mal pour la première fois depuis longtemps, il avait recommencé à battre. Une larme perla sur son visage.

Apparut un fyros, mal rasé, vêtu d'une robe qui avait vu trop de fêtes, il emmena Fulvio dans un appartements tryker. Il se demanda qui pouvait bien vivre dans un logement si salubre: l'eau s'infiltrait partout et les fenêtres étaient presque toutes condamnées. Là, sur un matelas posé à même le sol, une trykette toussait beaucoup, assise à côté d'elle, sa mère. Il vit alors Cian gigotant et faisant des grimaces. Fulvio comprit qu'il tentait de divertir l'enfant. Peu à peu, il devina qu'il l'imitait. L'enfant riait, la mère souriait. Le tryker alla vers son sac et en sortit quelques fleurs du bosquet. Heureuse, elle se redressa, s'aidant de sa canne, et embrassa son père. Fulvio marmonna "Pourtant, cette fleur n'a aucune vertu". Mais, il réalisa que ce n'était pas important et ressongea à la caricature que Cian avait fait de lui. Il était peiné qu'on le voit ainsi.

Une main l'extirpa de cet appartement. Il se retrouva à l'hôpital d'Yrkanis. Fulvio, jetant un coup d'oeil par la fenêtre, vit que les décorations de Noël brillaient encore. Mais la ville semblait ravagée. Les prêtres des deux camps tentaient de soigner le plus de blessés. Fulvio voyait bien qu'ils étaient épuisés. Une matisse du temple tentaient même de fabriquer des potions. Fulvio rageait "pourquoi n'utilise-t-elle pas des fleurs du désert? hey! faut pas mettre autant de poudre de corne...*se retournant* où suis -je, esprit? j'ai des potions qui pourraient les aider*agacé*mais donnes-leurs mes notes, voyons! qu'attends-tu?" L'esprit se contenta de lui montrer le manuscrit sur la table, Fulvio le reconnut ,c'était le sien, une matisse l'ouvrit mais, de dégoût, le jeta au feu "maudit Fulvio et ses codes secrets". Fulvio la dévisagea et reconnu en elle sa Delia, vieillie mais toujours aussi belle. Il se trouva téléporter dans son ancienne guilde où des kittins se battaient encore contre les derniers survivants, dont Cian. Des Fyros lui disait de fuir, mais, il se refusait à abandonner quelque chose. Fulvio se rapprocha "qu'est-ce qui vaut la peine d'être protéger ainsi?" il hurla en découvrant la vérité.

Il se réveilla, dans son lit, hurlant de terreur, le souvenir de son corps sans vie le fit trembler. Il fila vite à son laboratoire prit une fiole et un baume, se téléporta à Fairhaven et toqua à la porte du tryker "Bonjour Cian j'espère que je ne dérange pas, j'ai apporté ça pour la petite.* lui tendant son sac* ah, au fait, ça tient toujours ton invitation au repas de Noël?* Cian, très surpris, fit un signe de tête *très bien, j'ai encore quelques affaires à régler et je reviens au plus tôt". De retour à Yrkanis, il prit une commande auprès de son artisan: une moyenne et une légère noire de haute qualité avec de très bonnes protections afin que Cian se fasse moins mordre le popotin. "Le tout livrable d'ici une heure et qu'importe le prix" dit-il. Il alla à la serre royale et acheta une petite rotoa pour son épouse. Il rendit visite enfin au dresseur et lui paya un yubo apprivoisé pour tenir compagnie à la fillette.

Depuis ce "rêve", il devint le professeur de crafts le plus apprécié. Il partagea ses connaissances en magie, en botanique et en potion. Il laissa Cian assister à ses séances de recherches. Aux nouveaux arrivants, il leurs donna des dappers et quelques crafts pour qu'ils soient mieux protégés. Au fil des années, il gagna le respect des Anciens. Ses jeunes protégés le considérèrent comme leur père. Et jamais plus il ne passa Noël seul, invité ci et là. Il avait acquis une autre richesse, bien plus grande que celle qu'il avait: des amis.

*****

Certains enfants s'étaient assoupis, plongés dans le pays des songes, peut-être voyaient-ils eux aussi quelques esprits, ou rêvaient-ils déjà des cadeaux qu'ils allaient recevoir. D'autres avaient lutté contre le sommeil et en étaient content de connaître une fin heureuse. L'homine avait récupérer sur ses genoux le yubo à cornes et le caressait. Elle avait écouté attentivement le conte, avait été songeuse, plusieurs fois avait sourit. Quelques passants avaient entendu cette étrange voix et s'étaient installés autour du feu. Un vent glacial se fit sentir. Le bonhomme de neige portait se sourire, la voix n'était plus.

Titre : Un voeux !
Auteur:
Lyrius(aniro)

Lyrius est entouré d'enfants, c'est souvent le cas depuis que son age lui impose de rester au camp.
Qu'est ce qui peut bien faire que des enfants restent autour d'un vieillard me direz vous, pas la gentillesse légendaire des fyros, mais ses histoires !
Lyrius adore les histoires, c'est même son passe temps, il récolte les histoires en faisant le tour des camps fyros.

En cette période de Noël, il est à offlo. Il aime beaucoup cet endroit.
Mais écoutons le !

Je vais vous raconter l'histoire de deux frères fyros, deux jumeaux.

Hélas pour eux, ils sont de vrais jumeaux, ils ont le même physique, ils ressemblent à des Bodocs. Ils en ont l'aspect physique, la bosse et les poils mais pas la force.
Ils passèrent leur jeunesse à subir les railleries des autres enfants de leur camp, c'est ce qui les décida un jour à partir.
Ils voyagèrent longtemps, virent beaucoup de pays et de villages, mais partout ils reçurent le même accueil. Ces voyages les séparèrent.
Mais ils échouèrent dans un coin reculé des Lacs.
Et là bas, ils eurent des fortunes différentes.

L'un des frères, Eurius, était devenu usurier, ce qui est un exploit au pays Tryker.
Le second, Kytheus, cultivait un champs qui ne lui rapportait pas grand chose.

Un soir à la fin de sa journée, Kytheus passa pas loin du camp des réfugiés Zorais, il s'agissait d'un camp de fou ! Ils avaient été exclus de la jungle et ils avaient eux aussi atterri dans les lacs.
Kytheus passa trop prés du camp, c'est qu'il avait envie de rentrer tôt chez lui. Et la magie du camp l'attirât. Il se retrouva sans le vouloir au milieu du camp.
Il lui était impossible de partir. Les zorais semblaient ne pas le voir.

Après un certain temps, l'un d'eux puis tous s'approchèrent de lui.
Ils le regardèrent et lui demandèrent d'effectuer une tache indigne d'eux.
Kytheus s'exécuta et arracha une partie des mauvaises herbes qui gênaient ces êtres étranges.
Les zorais ne savaient comment le remercier.
En temps normal, ils l'auraient tué, mais c'était le jour de Noël.
Ils proposèrent donc deux choix à Kytheus.
« Fyros, tu nous as rendu service, tu vas donc pouvoir faire un choix, désires tu la richesse ou la grâce ? »
Kytheus n'hésita pas un instant, il choisit la grâce !
Il se retrouva devant chez lui, sans un poil, et surtout droit et fier !

Son frère vint à passer par là, et il faillit ne pas le reconnaître.
Il demanda donc à son frère comment il avait réussi un tel miracle.
Kytheus ne voulut pas répondre. Il faut dire que Eurius n'avait jamais été tendre avec son frère.
Après une longue discussion, ils trouvèrent un arrangement. Eurius effaçait les dettes de Kytheus et celui-ci lui donnait son secret.

C'est ainsi que Eurius se retrouva à marcher droit vers le camp des zorais.
Une fois là bas, il proposa d'enlever la dernière partie des mauvaises herbes, les zorais semblaient contents de sa proposition.
Une fois finit, Eurius leur expliqua que son frère avait eu le choix entre l'argent et la santé, il avait choisi la santé, lui désirait prendre ce que son frère avait laissé. ( la cupidité de Eurius n'avait pas de limite)
Le lendemain, il se réveilla chez lui, mais les choses ne c'étaient pas passées comme il le voulait.
Il n'était pas plus riche qu'avant, mais ses poils avaient maintenant l'aspect des poils de Shalas et il n'avait plus une bosse, mais deux !
Il avait bien récupéré ce qu'avait laissé son frère, des poils et une bosse.
La morale semble bien simple, il n'est pas nécessaire de l'expliquer.

«  C'est bien fait pour lui ! »s'exclama un enfant.
« Mais qu'est devenu Kytheus ? »demande-t-il à Lyrius.

Vous désirez donc la fin de cette histoire.
Kytheus avait bien perdu ses poils mais il avait perdu tous ses poils, vraiment tous ! Sa transformation continua. Et il finit par ne plus ressembler à un fyros.
Il avait maintenant l'aspect d'un Matis.

« Hooooo! Quel horreur ! » s'exclamèrent les enfants d'effroi.

Oui, la vrai morale, je vais vous la donner les enfants.
C'est qu'il faut toujours réfléchir avant de demander quelque chose à un Zorai,
car une fois le vœux effectué, il n'y a plus de retour en arrière.

Les enfants dormirent mal cette nuit là, ils pensaient tous à la lettre qu'ils avaient écrit.
Qu'auraient ils demain matin près de la cheminée ?

Titre : La cabane remplie de Kitins
Auteur:
Exkaa(aniro)

La cabane remplie de Kitins
Moi j'y vais quand j'ai besoin
C'est un charmant petit trou
Tout entouré de cailloux

Y a des mouches qui bourdonnent
Des Karas qui frelonnent
Y a pas de tout à l'égout
Alors on fait sur les cailloux

C'est un charmant petit coin
La cabane remplie de Kitins

Elle trône tout au bout
D'un chemin plein de cailloux
Y a un arbre juste à côté
C'est pratique pour s'essuyer

Si c'était un cratcha
Avec les feuilles on pourrait pas
Elles sont bien trop petites
Et les épines, ça irrite

Même les homines l'aiment bien
La cabane remplie de Kitins

Le forum est affiché
Sur un petit clou tout rouillé
Et quand on est constipé
On le lit pour patienter

Pour se laver le derrière
On file jusqu'à la Kitinniere
Elle est pleine de cailloux
Qui dansent dans les remous

Elle est belle comme le matin
La cabane remplie de Kitins

La cabane remplie de Kitins
Je lui dois tous mes quatrains
Dès que j'y pose ma prose
Immédiatement je compose

Aujourd hui un nouveau pacth
on verra mais ça décoiffe
ils ont rempli les Kitinnieres
pour te laver le derrriere

Un cadeau pres du Sapin
Pour essuyer tout tes chagrins
Certains essaient de l' ouvrir
C 'est bien pratique pour mourrir

Si il fait chaud ou si tu te géle
Ce cadeau...c' est Atysoël

Titre : Un chant d\'Atysoel
Auteur:
Shinki(aniro)

Il est des destins auxquels on ne peut échapper, et qui coulent dans la sève des homins de génération en génération. La fatalité qui devait conduire Aekos Apocaps et Lini Antodera à se battre jusqu’à la mort était de cette nature. Voici le récit d’un conflit ancien, qui déversa un flot de sève sur les anciennes terres, mais qui pourtant vît naître un nouvel espoir à l’aube du Grand Essaim.


A l’époque des faits, Aekos Apocaps était un général en fin de carrière. Il était issu d’une grande lignée de guerriers fyros, de ceux qui ne baissent les yeux devant quiconque, pas même devant la mort en personne. Aekos était un vieux briscard aux tempes grises, au cuir parcheminé et dont les cicatrices rédigeaient l’histoire d’une vie tumultueuse. Ce grand général était d’imposante stature, le caractère rude et redouté de tous. Il se jetait dans la bataille sans ciller, son regard fier et d’un bleu acier transperçant l’ennemi comme une lame. On disait que ses yeux étaient encore plus arides que le désert, car jamais on y verrait couler une larme. Ses soldats étaient prêts à donner leur vie pour lui sans la moindre hésitation, et l’auraient suivi jusque dans l’antre du Grand Dragon si il leur avait commandé.

Lini Antodera, fraîchement promu capitaine de bataillon matis, connaissait fort bien la réputation d’Aekos Apocaps. Ce jeune matis ambitieux sortait d’une adolescence nourrie par les récits de batailles de son père, le Grand Duc Ciero Antodera. Les Antodera étaient une famille de la grande noblesse matis, et vouaient une animosité sans borne à la lignée des Apocaps, sans que personne ne sache plus vraiment où puisaient les racines de cette haine. A la mort du Duc, le jeune Lini se devait de prendre la relève. Son père disait toujours qu’il n’y avait qu’une seule façon décente de mourir pour un Antodera : en croisant la lame avec un Apocaps. C’est d’ailleurs face au général Aekos Apocaps que le Duc avait rendu son dernier souffle, la lame ardente de la stavon dévorant ses entrailles tandis que le regard froid du général transperçait son âme. Devant le cercueil en bois précieux du Duc, Lini se fît la promesse de vaincre Aekos, partagé entre le désir de revanche et la soif de surpasser son propre père.

L’occasion ne tarda pas à se présenter, lorsqu’au début de l’hiver les troupes d’Apocaps firent une incursion en pays matis. Ils ramenaient de Trykoth un contingent de jeunes trykers, afin de les former au combat dans les ruines de Coriolis. A cette nouvelle, les chefs d’armée matis sonnèrent l’alerte. En effet, un précieux convoi dirigé par une tribu zoraï se trouvait alors dans la même région que les troupes du Fyros. Ce convoi transportait une cargaison de goo hautement nocive extraite au cœur de la jungle corrompue, goo qui devait servir aux botanistes matis pour d’obscures expériences. Il fallait à tout prix arrêter les troupes d’Aekos avant qu’elles n’interceptent le convoi délétère. La garnison de Lini ayant établi ses quartiers d’hiver dans la région, le jeune capitaine matis reçut l’ordre d’intervenir au plus vite. Lini Antodera se frotta alors les mains en songeant à la nouvelle arme qu’il venait de mettre au point pour vaincre son ennemi juré.

La famille de Lini avait un talent particulier pour l’alchimie, ils étaient capables de confectionner des philtres aux effets redoutables. La récente trouvaille de Lini était un élixir dérivé de sève de Psykopla, et qui avait pour propriété d’assujettir les esprits. Même si la potion ne permettait pas encore de dompter l’esprit d’un homin, elle était assez puissante pour soumettre des hominoïdes primitifs. Lini avait donc fait capturer une tribu entière de gibbaï afin de tendre un piège à Apocaps. Les créatures velues avaient été parquée non loin du campement, et chaque jour un garde matis leur apportait de la nourriture, après y avoir versé quelques gouttes d’élixir. Le garde matis était aussi doux que possible avec ces êtres pouilleux, afin de gagner leur confiance, et grâce aux effets du philtre les gibbaï devinrent de plus en plus soumis à la volonté des matis. Chaque jour également, un soldat endossait une vieille armure fyros, imprégnée de l’odeur typique de cette race, et brutalisait les créatures afin d’attiser leur haine. Lorsque les troupes d’Apocaps arrivèrent en approche de la Gorge Moussue, les bêtes capturées étaient conditionnées pour faire un massacre. C’est alors que le convoi zoraï, prévenu par un éclaireur, vint se réfugier dans l’avant-poste matis. Lini fit part de son plan au chef de tribu zoraï, Fuan, une espèce d’illuminé qui en profita pour souffler à Lini quelques judicieux conseils.

Aekos Apocaps n’aimait pas passer par la Gorge Moussue, ses troupes y étaient vulnérables. Mais en ce début d’hiver il n’y avait pas d’autre route praticable. Des nuages anthracites s’étaient abattus sur eux comme une chape de plomb, et la neige se mit à tomber de plus belle, cinglant le visage endolori des soldats. C’est alors que de menaçantes silhouettes noires se découpèrent en face d’eux, leur barrant le passage. Aekos jeta un œil en arrière : trop tard !… d’autres ombres leur coupaient tout retraite. Il allait falloir se battre, et ce terrain neigeux n’était pas propice aux Fyros et Trykers qui l’accompagnaient…
Quelle ne fut pas la stupéfaction des troupes d’Aekos lorsqu’elles virent déferler sur eux une horde de gibbaï purulents, recouverts de cloques violacées. Quelle pestilence avait donc pu frapper ces sauvages?… De la goo, ce ne pouvait être que ça. Leur force et leur fureur s’en trouvait décuplée. Telle était l’œuvre de Fuan, le manipulateur de goo, qui avait mis une touche finale et sordide au plan de Lini en contaminant ses créatures. Les soldats fyros et trykers se débattaient face aux bêtes informes, submergés par un flot de griffes acérées et de morsures infectes. Ce n’est qu’au prix de maints efforts qu’ils finirent par prendre le dessus sur ces immondes sauvages tout droit sortis de l’enfer.

Tandis que la plupart des gibbaï gisaient dans la neige tachée de sang, et qu’Aekos croyait ses troupes sorties d’affaire, Lini Antodera sonna la charge et un bataillon entier de matis, auquel se mêlait quelques zoraï, fondit sur la légion affaiblie du vieux général. Les armes des homins s’entrechoquèrent en un fracas plus violent qu’une pluie de grêlons. Aekos pesta contre les méthodes sournoises de son ennemi, et malgré la fatigue il se mit à trancher du matis en une valse énergique, faisant virevolter sa stavon qui laissait une traînée de braises à chaque coup porté. Lini se fraya un chemin dans la foule belligérante, à la recherche de son ennemi juré. Lorsqu’il arriva à proximité du général Aekos, le visage de Lini se fendit d’un rictus et ses yeux se mirent à briller d’un éclat sinistre. Lini pointa sa lance en direction d’Aekos, comme pour le défier. Mais le général fyros avait l’air subitement perdu, ne prêtant même pas attention à Lini, il semblait chercher vainement quelque chose au milieu de ce fatras de corps disloqués qui jonchaient la gorge.

Le sang de Lini ne fit qu’un tour : « J’aurai ta peau, vieux fou ! ». Alors que Lini se jetait sur Aekos, le visage du général, occupé à d’autres pensées, s’illumina soudain. Sans même chercher à éviter la lance de Lini, Aekos arrêta d’un revers du bras l’épée d’une de ses recrues tryker qui s’apprêtait à pourfendre un des gibbaï encore en vie. L’épée ondulante entama durement le brassard du général, et le sang se mit à suinter le long de la lame, mais Aekos ne broncha pas. Stupéfait, le jeune tryker resta pétrifié sur place, à l’instar de Lini que la surprise avait figé dans sa course. Pourquoi s’inquiéter de la vie d’une de ses immondes créatures, au risque d’y perdre un bras ? L’onde de stupeur se propagea et peu à peu les combattants des deux camps s’interrompirent. Le général grommela de sa voix grave :
«  Ecoute… »

Au pieds du général gisait un des primitifs, à peine sorti de l’enfance, qui serait contre lui la dépouille purulente d’un des siens. De ce petit corps misérable s’élevait un chant, tout d’abord couvert par le vacarme de la bataille, mais qui résonnait de plus belle tandis que le combat s’éteignait. Le chant de ce jeune gibbaï était si pur et si intense, que jamais de mémoire d’homin on avait entendu pareille grâce. La complainte s’éleva jusqu’à emplir la gorge d’une troublante harmonie. C’est alors que les nuages gris, comme en réponse à une prière, se déchirèrent pour déverser un flot de lumière pâle sur les homins abasourdis.
« C’est un chant d’Atysoël !…» s’exclama Aedan, le jeune tryker.
«  Mais enfin… comment cette bête… pourrait… » rétorqua Lini, désemparé. Comment pareille beauté pouvait naître d’une créature aussi laide et grotesque ? Aucun palais, aucun bijou ne pouvais rivaliser avec la magnificence d’un tel chant. A son écoute, le soldat le plus endurci devenait aussi inoffensif qu’un enfant. Toute haine semblait avoir disparu.
Lini dévisagea Aekos, dont les yeux humides brillaient sous les rayons du soleil d’hiver. Des larmes. Il avait fallu une vie entière pour que des larmes naissent dans ces yeux. Une vie passée à repousser la mort en attendant une révélation. Le vieux général s’inclina et déposa sa stavon ardente aux pieds de l’hominoïde. Puis il se redressa et murmura :
« Je l’ai connu. Merci… Aujourd’hui je suis prêt à mourir… »

Lini s’avança en direction du général, sa lance vivante à la main, et déclama :
«  Je suis Lini Antodera, fils du Grand Duc Ciero Antodera, venu en ce lieu pour prendre ta vie. »
C’est alors qu’à la surprise de tous, Lini déposa sa lance sur la sol, puis tourna les talons et s’éloigna du champ de bataille. Ainsi, peu à peu chaque soldat, quel que soit son camp, imita le geste des deux héros et déposa son arme en offrande à la créature, comme un signe de paix. Fuan le zoraï enjoignit les siens d’administrer les premiers soins aux gibbaï encore vivants, afin de les soulager des blessures et de la goo qui rongeait leurs chairs.


En ce jour d’hiver, sur une écorce blanche et rouge, un simple chant d’Atysoël émanant d’une créature improbable avait su rappeler aux homins la force du lien qui les unis sur Atys. Ce jour de pardon avait semé les graines d’un nouvel espoir, une entente qui permettra plus tard aux homins de s’unir sous une même bannière face à la déferlante kitin et de fonder le mouvement que l’on appellera : la Force de la Fraternité.